Je regarde son œuvre, je la félicite. L’étreinte peut alors se relâcher. Car, oui, il n’est pas rare que nous prêtions notre propre corps à ces sujets dont les bords sont flous. À nous de les border de notre corps, de nous prêter physiquement à leur projet, de les laisser faire de nous l’usage qui viendra soutenir leur production. Loïc, pourtant très tonique, s’appuie de tout son corps sur le mien dans la camionnette et s’empare de mon bras quand il veut aller faire des achats à l’épicerie.
